Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Angelmizu, dream and life
Angelmizu, dream and life
Newsletter
Derniers commentaires
24 mars 2010

Avis général !

Bonjour tout le monde, non je ne suis pas encore morte ^^' (mais ça va peut être pas tardé…). J'ai énormément de boulot, je suis H-S mais il faudra quand même que je trouve le moyen de finir à temps !

Internaute, qui passe par mon blog (par hasard ou par conviction), serais-tu d'accord de m'accorder un peu de temps pour me donner ton avis ? Et me faciliter un peu la vie ;)

En fait, j'ai écris un scénario pour mon projet personnel en Master... (Rapport avec les illustrations de l'article suivant) Et j'ai décidé le poster quelques temps ici pour requérir vos avis ! Ils sont tous les bienvenus. Sacher que ça m'aiderais beaucoup à me faire une idée de l’impact de cette histoire. C'est censé donner un animé muet (avec musique quand même).


Merci à tous ! Voici l'histoire :

 

C’est un matin d’automne. Le temps est un peu nuageux et les feuilles dorées tombent des arbres au fur et à mesure que le vent les caresse. Quelques rayons de soleil percent le ciel. La scène est baignée dans une ambiance orangée, presque chaleureuse. Une feuille brunâtre se décroche d’un arbre puis glisse doucement sur le vent, arrive devant le mur d’un bâtiment un peu jaunâtre, et passe devant une fenêtre. C’est à ce moment que l’on aperçoit l’héroïne, une fillette d’à peu près 11-12 ans, le visage rond, les cheveux bruns, raides. Celle-ci semble rêveuse.

À l’intérieur de la salle de classe, les murs sont bleu, froid, quasiment nu. Le professeur - une grande dame à la jupe raide, lunettes carrées et cheveux bouclés – passe entre les rangs en expliquant la leçon. La fillette, installée vers l’avant de la classe, gribouille quelque chose sur son cahier au crayon de papier. Soudain, une boulette de papier, jeté par quelqu’un derrière, la heurte à la tête, puis retombe. La petite fille s’immobilise un instant, rougit un peu, puis se remet à gribouiller. Une deuxième boulette lui parvient. Elle se retourne vivement mais évidemment, ne voit personne. Elle rougit un peu plus.

 

À ce moment le professeur, pensant certainement qu’elle parlait avec quelqu’un derrière elle, l’appel et l’incite à venir résoudre un problème de math. Celle-ci, se lève et se dirige vers le tableau. Elle pose un 1er pied sur l’estrade en bois… puis trébuche. Rire de toute la classe. Elle se relève, rouge comme une pivoine. Toujours des rires. Rapidement, elle résout le problème et retourne s’assoir. Son niveau scolaire n’est de toute évidence pas mauvais.

 

La récréation parait plus calme, les enfants sont dispersés dans la cours par petits groupes. Certains garçons jouent au ballon. On retrouve la fillette assise sur un muret au fond de la cour. Elle gribouille tranquillement dans son carnet, l’air absorbé : des croquis de personnages qui parlent, rient, pleurent… Une ombre obscurcie soudain le carnet, qui lui fait relever la tête. Deux filles et deux garçons la regardent de haut, des petits sourires collés sur la face. La fillette rebaisse la tête sur ses croquis mais le garçon lui donne un coup de pied sous le genou. Elle relève la tête. On n’entend pas ce qu’ils se disent mais ils semblent se moquer d’elle car elle se remet à rougir. L’une des filles lui frottent la tête, la décoiffant, geste plutôt humiliant la comparant à un gentil toutou. Enfin le groupe repart en riant.

 

Le soleil se couche doucement derrière les immeubles. Elle  regarde les autres élèves rentrer chez eux. Une fois seule, elle se dirige vers le couloir, puis un autre, plus sombre, descend un escalier, et s’arrête enfin devant une porte… Elle entre. Ce que l’on découvre à l’intérieur, c’est une salle coloré, aux tables et chaises en bois, recouvertes de pots de peintures, gouaches, feuilles, maquettes, etc. Les murs sont tapissés de dessins et de reproduction de tableaux célèbres. Une armoire entrouvertes laisse apercevoir d’autres ustensiles : des pinceaux, des récipients, toute une collection de couteaux à peindre, et toujours, des feuilles immaculés, blanches, qui n’attendent qu’une chose : qu’on les remplisse de formes, de traits et de couleurs. À l’intérieur, d’autres personnes lui font des signes de bienvenue et l’invite à s’assoir. La fillette referme la porte derrière elle.

 

Une semaine c’est écoulé depuis. On aperçoit la petite fille qui tombe brutalement dans la poussière. Elle est en tenue de sport. C’est un cours de basket. La fillette court courageusement avec son équipe, même si à priori, l’effort l’épuise. Mais personne ne lui passe le ballon. Soudain, une passe arrive dont ne sait où. Mais le ballon, jeté trop rapidement, s’écrase sur son visage. Elle tombe à la renverse.

 

De nouveau lors de la récréation. La petite fille se faufile entre les élèves. Elle marche vite. Elle semble très pressée…  C’est en fait le même que la semaine passé qui la suivent, lui parlent, rient, se moquent d’elle. Eux bien habillés, elle dans sa grosse doudoune violacée. Elle accélère le pas, eux aussi. Elle voudrait tant leur échapper ! Si leurs visages affichent de grands sourires, c’est de la peine et du désespoir qui s’inscrit sur le sien…

 

De retour en classe, l’ambiance parait plus calme et studieuse. Pendant que le professeur fait le tour de la classe, la fillette dessine : des petites fées à l’air tristes et ennuyées. Petit air de déjà vu avec la dernière fois, sauf que là, c’est trois boulettes de papier qui lui parviennent en même temps de derrière elle…

 

C’est une fillette triste et fatiguée qui se rend à son cours d’art plastique ce soir là. Elle rentre dans la salle en trainant son sac à dos, s’assoit devant l’une des tables et pose la tête dessus. Elle reste ainsi un petit moment puis une autre fille l’accoste. Notre héroïne semble soudain se rappeler de quelque chose puisqu’elle relève la tête et farfouille dans son sac. Elle en sort une feuille de papier qu’elle tend à la gamine, ravit. Il s’agit de l’illustration d’un ange. Si celui-ci porte en lui toute la dualité propre aux anges, un visage à la fois mélancolique et sublime, le dessin semble parfaitement convenir à son amie qui aborde un grand sourire. Et sans moquerie cette fois. Le visage de notre fillette rosit du fait d’avoir fait plaisir. Son moral remonta un peu ce soir là...

Il est 17H, elle sort de l’école, son sac sur le dos et sa pochette verte d’art plastique sous le bras. Certainement n’avait-elle pas de cours ce soir. Il commence à faire froid, et humide car quelques flaques d’eau parsèment le sol trempé. Elle dépasse le mur de l’enceinte, un peu après les autres élèves… mais la bande l’attend à la sortie. Ils se mettent à la suivre, ils la houspillent. Elle tente de se dégager mais les deux filles lui barrent tout à coup la route. L’un des garçons lui donne un petit coup derrière la tête en riant, comme si elle avait voulut faire une bêtise. Mais la petite fille se retourne soudain et le pousse, l’air en colère. Elle a décidé de se défendre. Tout ce qu’elle veut c’est qu’on la laisse tranquille !

Mais si ce geste fait rire les deux garçons, il a mis les filles en colère. Pendant que la fillette est tournée vers eux, l’une d’elle va attraper sa pochette d’un geste sec ! Elle se retourne, le visage rouge. On peut lire de la panique dans ses yeux. Ce qui fait sourire méchamment l’autre fille. Elle fait ainsi tourner la pochette entre ses mains, la secoue un peu, puis la passe à son amie. Celle-ci fait mine de vouloir l’ouvrir. Sans prévenir, la fillette fait un bond en avant, et agrippe sa pochette. Mais elle n’a pas été assez rapide car l’autre à le temps de resserrer sa prise. Chacune des deux parties essaye alors de tirer le plus fort possible pour attirer la pochette à soi. L’autre fille s’entête. La fillette rougis sous l’effort mais ne lâche pas. On s’aperçoit soudain que l’autre à un petit sourire en coin… Et en effet, elle va lâcher la pochette d’un coup ! La fillette tombe en arrière, presque au ralentit, et la pochette s’envole, s’ouvre, et libère son contenue qui virevolte, comme des feuilles d’automnes. Mais il n’aurait pas été si triste de voir des feuilles mortes tomber dans les flaques d’eau. Des dessins, si.

Agenouillée, la fillette regarde le désastre, atterrée. Des larmes se mettent à couler sur ses joues maintenant pâles. Les deux filles repartent avec le garçon en haussant les épaules. Aucune importance pour elles. Elles deviennent très vite floues pour la petite fille, dont les yeux sont brouillés par les larmes…

Les yeux embués, elle aperçoit un bras qui ramasse l’un des dessins. Puis un autre dessin. Et encore un autre. Elle relève la tête. L’un des garçons est resté et il ramasse les feuilles éparpillés. Elles sont maculées d’eau sale mais on voit encore les personnages qui y sont représentés, que le garçon regarde. Il semble touché. Il aide la fillette à se relever, elle ramasse sa pochette. Le garçon lui tend les feuilles, l’air désolé. Il ne pensait pas que ça irait si loin. Elle observe un instant le dessin qu’il avait en main… puis lui tend la feuille. Elle veut le lui donner, peut être pour le remercier d’avoir tout ramassé… Le garçon accepte. Les sourires sont timides mais sincère.

Ce n’est pas une grande victoire, juste une journée de plus. Mais l’atmosphère semble s’être un peu réchauffée. Les deux personnages repartent dans la même direction, elle avec sa pochette, son trésor, lui avec son dessin. Ils vont se parler, discuter ensemble, peut être apprendre à se connaitre. Doucement, elle esquisse un sourire.

Fin.

 

Publicité
Commentaires
M
A un moment, j'ai vraiment ressenti l'humiliation de cette fillette, quand ses camarades l'embêtent dans la cour, lui ébouriffent les cheveux... <br /> Par contre, pour moi il y a un commencement avant que l'on envoie les boulettes à la tête (ou que l'on passe à l'offensive...) : exploite ton idée de la doudoune violacée, c'est souvent quelqu'un qui a envie de s'amuser d'autrui, qui remarque un détail de rien chez une personne peu confiante (une doudoune colorée, une paire de lunettes rose bonbon, un bouton d'acné...) et va en faire une montagne, se moquer d'elle, amener les autres à en rire aussi, et ce premier détail justifiera sûrement la moindre des brimades qu'il lui fera subir. Exploite peut-être aussi le fait qu'elle soit peu confiante, quand on n'a pas trop confiance en soi, qu'on est timide ou inquiet, les autres nous trouvent plus vulnérables et c'est pour ça qu'ils s'attaquent à nous ! <br /> Voilà, ce ne sont que des conseils, mais j'espère que ça va t'aider.
Angelmizu, dream and life
Publicité
Publicité